Qui sera Calife à la place du Calife ?
Invitation à une campagne HOTT²
"Blue Djinn" vous invite à participer à la campagne "Mille et une nuits" avec la règle HOTT² le samedi 16 août 2025 au siège de la Compagnie Franche des Trois Marchands (organisée dans le cadre des Trois Jours Héroïques).
Un repas oriental dans le thème du tournoi sera servi aux participants (il y aura même du vin et des al-kohl halal 😉).
Un repas oriental dans le thème du tournoi sera servi aux participants (il y aura même du vin et des al-kohl halal 😉).
Le génie du lampadaire "Blue Djinn".
C'est le grand frère de Bloudenime.
09h00 Accueil café ☕ - croissants 🌙
09h50 choix des armées par les joueurs (ou tirage au sort).
10h00 Premier tour de campagne (50mn)
11h00 Deuxième tour de campagne (50mn)
12h00 Troisième tour de campagne (50mn)
13h00 Apéro et déjeuner oriental (1h30)
14h30 Troisième tour de campagne (50mn)
15h30 Quatrième tour de campagne (50mn)
16h30 Cinquième tour de campagne (50mn)
17h30 Bataille finale (1h30)
19h00 Proclamation du nouveau Calife
suivi d'un apéro dînatoire.
La règle utilisée sera HOTT²
En cas de litige, Blue Djinn tranchera et aura toujours le dernier mot !
*****
Pour ceux qui ne pourrons pas participer à la campagne, je vous offre ce poème de Victor Hugo, tiré du recueil
"les Orientales" et que j'avais dû apprendre par cœur en classe de 4ème au collège.
"les Orientales" et que j'avais dû apprendre par cœur en classe de 4ème au collège.
Les Djinns
Murs, ville,
Et port,
Asile
De mort,
Mer grise
Où brise
La brise,
Tout dort.
Dans la plaine
Naît un bruit.
C'est l'haleine
De la nuit.
Elle brame
Comme une âme
Qu'une flamme
Toujours suit !
La voix plus haute
Semble un grelot.
D'un nain qui saute
C'est le galop.
Il fuit, s'élance,
Puis en cadence
Sur un pied danse
Au bout d'un flot.
La rumeur approche.
L'écho la redit.
C'est comme la cloche
D'un couvent maudit ;
Comme un bruit de foule,
Qui tonne et qui roule,
Et tantôt s'écroule,
Et tantôt grandit,
Dieu ! la voix sépulcrale
Des Djinns !... Quel bruit ils font !
Fuyons sous la spirale
De l'escalier profond.
Déjà s'éteint ma lampe,
Et l'ombre de la rampe,
Qui le long du mur rampe,
Monte jusqu'au plafond.
C'est l'essaim des Djinns qui passe,
Et tourbillonne en sifflant !
Les ifs, que leur vol fracasse,
Craquent comme un pin brûlant.
Leur troupeau, lourd et rapide,
Volant dans l'espace vide,
Semble un nuage livide
Qui porte un éclair au flanc.
Ils sont tout près ! - Tenons fermée
Cette salle, où nous les narguons.
Quel bruit dehors ! Hideuse armée
De vampires et de dragons !
La poutre du toit descellée
Ploie ainsi qu'une herbe mouillée,
Et la vieille porte rouillée
Tremble, à déraciner ses gonds !
Cris de l'enfer! voix qui hurle et qui pleure !
L'horrible essaim, poussé par l'aquilon,
Sans doute, ô ciel ! s'abat sur ma demeure.
Le mur fléchit sous le noir bataillon.
La maison crie et chancelle penchée,
Et l'on dirait que, du sol arrachée,
Ainsi qu'il chasse une feuille séchée,
Le vent la roule avec leur tourbillon !
Prophète ! si ta main me sauve
De ces impurs démons des soirs,
J'irai prosterner mon front chauve
Devant tes sacrés encensoirs !
Fais que sur ces portes fidèles
Meure leur souffle d'étincelles,
Et qu'en vain l'ongle de leurs ailes
Grince et crie à ces vitraux noirs !
Ils sont passés ! - Leur cohorte
S'envole, et fuit, et leurs pieds
Cessent de battre ma porte
De leurs coups multipliés.
L'air est plein d'un bruit de chaînes,
Et dans les forêts prochaines
Frissonnent tous les grands chênes,
Sous leur vol de feu pliés !
De leurs ailes lointaines
Le battement décroît,
Si confus dans les plaines,
Si faible, que l'on croit
Ouïr la sauterelle
Crier d'une voix grêle,
Ou pétiller la grêle
Sur le plomb d'un vieux toit.
D'étranges syllabes
Nous viennent encor ;
Ainsi, des arabes
Quand sonne le cor,
Un chant sur la grève
Par instants s'élève,
Et l'enfant qui rêve
Fait des rêves d'or.
Les Djinns funèbres,
Fils du trépas,
Dans les ténèbres
Pressent leurs pas ;
Leur essaim gronde :
Ainsi, profonde,
Murmure une onde
Qu'on ne voit pas.
Ce bruit vague
Qui s'endort,
C'est la vague
Sur le bord ;
C'est la plainte,
Presque éteinte,
D'une sainte
Pour un mort.
On doute
La nuit...
J'écoute :
Tout fuit,
Tout passe
L'espace
Efface
Le bruit.
1802 - 1885
Blue Djinn n'aime pas attendre...