Armées de papier
De retour d'un week-end passé chez Pouch1 (qui égraine une partie de ses vacances dans sa demeure de Montfort le Gesnois et où Matsouloulou s'était installé en résidence pour une semaine), je voulais vous faire part d'une expérience particulièrement troublante...
Comme vous le savez, je suis plutôt attaché à la qualité esthétique des jeux d'histoire et le week-end dernier, j'ai été confronté à deux armées de papier, face à face sur un champ de bataille.
Je vous avais déjà parlé, dans un ancien poste, de Peter Dennis le fantastique dessinateur.
Il a créé un univers plein de poésie, "de délicatesse incroyable" et d'économie de moyens.
J'ai été touché par la beauté, les expressions joyeuses des guerriers, le côté BD et enfantin des soldats de papier de Peter Dennis.
Je vous invite à aller sur son site "Peter's Paperboys" où il nous présente sa progéniture.
Peter Dennis
Son idée de réaliser des soldats de papier n'a pu aboutir que parce d'il a eu l'intuition d'avoir un regard de face ou de dos sur ses soldats, plutôt qu'un regard de côté comme les anciens plats d'étain (qui sont parfait pour des affrontements de côté; droite contre gauche, ou mieux, pour réaliser de jolies scénettes ou dioramas).
De plus le papier à comme avantage:
- d'économiser des ressources minérales (absence de plomb et d'étain),
- d'économiser des ressources pétrolières (absence de plastique),
- d'économiser des produits chimiques (absence de peintures et solvants).
- de nécessiter juste un peu de temps de découpe et de collage.
- de ne plus prendre un temps infini pour monter et peindre des centaines de figurines.
- le prix enfin; quelques euros le PDF à l'achat + le prix du papier et de l'impression.
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Depuis tout petit, je regardais les lithographies encadrées qui se trouvaient dans l'escalier, chez mes parents.
Il y avait de nombreuses planches de soldats et cavaliers français de la guerre de 1870.
Les Français regardaient à gauche, les Allemands à droite.
Il n'y avait pas toute la collection (car l'imprimeur Wenzel de Wissembourg a réalisé des centaines de planches de différentes armées). Il n'y avait par exemple, pas d'artillerie dans l'escalier chez mes parents.
Il existe des planches pour de nombreuses armées. La chronologie s’arrête pour l'imprimeur Wenzel à la Grande Guerre.
(ici des chasseurs alpins, des musiciens...)
(des blindés...)
des cavaliers et des artilleurs.
pour la guerre de 1870 (en 25 mm en 18 mm et en 10 mm).
Chaque soldat dispose d'une face avant et d'une face arrière.
Le rendu est toujours bluffant.
L'effet de masse et (paradoxalement) la profondeur, sont très bien rendus.
Il y a aussi des cavaliers et même des canons.
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Notre première journée chez Pouch1 était consacrée à la découverte de la règle antique et médiévale "Hail Caesar".
Le livre de règle est beau et très bien illustré.
Je joue les Romains. Je vois mes troupes de dos. Je vois par contre les Bretons de face.
Les légionnaires.
La cavalerie.
Les frondeurs.
Face à moi les cavaliers bretons.
Des chars de combat...
... et plein de hordes guerrières.
Plein !
Nous avons fait le choix de ne pas mettre de troupe dans les éléments de terrain.
Pour notre partie-test, Matsouloulou qui a lu plusieurs fois la règle se propose d'être notre arbitre.
Pouch1 joue les Bretons, alors que je joue les Romains.
Le déploiement.
L'approche.
Le choc des chars sur mes Auxiliaires.
La poursuite (avec balayage) des chars bretons.
Les combats de cavalerie avec les reculs.
Au final Matsouloulou a pu nous faire jouer sans commettre trop d'erreurs. Tout n'est pas parfait car la règle est quand même un peu "velue".
Pouch1 a trouvé la règle un peu trop complexe avec beaucoup d'exceptions et de cas particuliers (tirs à courte portée, à longue portée, reculs, fuites, interpénétration des troupes légères et des troupes lourdes...).
Pour ma part, la règle ne m'a pas affolé. Je l'ai trouvé plutôt "classique" et il est, comme bien souvent, nécessaire de bien appréhender les mécanismes et de les répéter régulièrement, avant de vouloir les maîtriser.
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Comme dans les albums d'Asterix, les grandes aventures se terminent toujours par un banquet, ou tout au moins, par un bon repas.
Côté convivialité, Matsouloulou avait semble t'il pris les devants puisqu'il avait préparé de quoi faire deux barbecues pour le week-end.
Pour la deuxième série de BBQ,
la basse côte (de Christophe, le charcutier de Montfort-le-Gesnois), était au menu.
Photo Matsouloulou
Cuisson de la viande et des frites: 10/10 à Pouch1 !
Photo Matsouloulou
Respectueux remerciements à Coco (la géniale épouse de Pouch1) qui nous a régalé tout au long du week-end de desserts à base de fruits frais.
" - je valide !"
Photo Matsouloulou
Quelques jeux de plateau en soirée, pour passer de bons moments ont fini d'agrémenter ce week-end.
☺
Comme dit Matsouloulou ; " - je réserve mon billet pour une prochaine fois ! "