(La Frontière est représentée en jaune sur la carte)
Sur la voie de portage d'Oneida (Oneida Carry), qui permet aux Britanniques d'établir une ligne de ravitaillement jusqu'à Fort Oswego (sur le lac Ontario), se trouve Fort Bull (à l'est du lac Techirogen).
Ce dernier est plus un dépôt, protégé par une palissade, d'un véritable fort.
Fort Bull a été le théâtre d'une bataille pendant la Guerre de 7 ans aux Amériques et a servi de base pour écrire ce scénario.
Pour préparer la prochaine campagne au printemps 1756 contre
les Français, les Britanniques ont décidé d’utiliser Fort Bull (une palissade
entourant des entrepôts) pour s’en servir de dépôt pendant l’hiver.
Une colonne française sous le commandement du lieutenant
Gaspard-Joseph Chaussegros de Léry, a pour mission de couper la ligne
d’approvisionnement d’Oswego.
Au matin du 27 mars, les hommes de Léry capturent une
douzaine d’anglais. Les prisonniers leur apprennent que les défenses du fort
sont minimes. Il est décidé de prendre d’assaut immédiatement le fort, par
surprise. Les portes du fort sont grandes ouvertes. Les français ne sont plus
qu’à quelques centaines de mètres du fort, mais certains indiens ne respectent
pas l’ordre de silence et se mettent à pousser des cris…
Les portes du fort sont ouvertes.
- Lieutenant de Léry
- 8 soldats de marine
- 11 miliciens
- 1 chef indien
- 6 indiens
- 4 indiens (placés en réserve. Ils ne participent au combat
que si les Anglais s’enfuient du fort ou si les hommes du lieutenant Léry
ouvrent la porte et pénètrent dans le
fort).
Les Franco-Indiens peuvent forcer la porte d'entrée du fort en dépensant un total de 6 points d'action (de mouvement). On gagne 1 marqueur "hache" par figurine au contact de la porte par action de l'unité.
Les Franco-Indiens peuvent mettre le feu aux bâtiments en suivant la règle "mettre le feu à un bâtiment" (page 52 du livre de règles).
Le Français joue en premier. Jusqu’au cinquième tour, il
doit faire un test pour s’assurer que les Indiens gardent le silence. Il rate
le test sur +9 à la première activation des indiens alliés des Français, +7 à
la seconde activation, +5 à la troisième activation, +3 à la quatrième activation
et +1 à la cinquième activation. Dès que le test est raté, l’alerte est donnée
et les Britanniques peuvent être activés normalement.
- 1 Officier britannique
- 11 réguliers anglais du 50 th regiment
- 6 civils britanniques
Les Britanniques sont disposés dans le fort. Deux soldats
sont placés, chacun dans un tiers du fort. Dans le dernier tiers, un troisième
soldat placé en hauteur monte la garde : son regard n’est attiré par le
mouvement des Franco-indiens que s’il réussi un test de +9 à la première activation
des réguliers britanniques, +7 à la seconde activation, +5 à la troisième activation,
+3 à la quatrième activation et +1 à la cinquième activation. Dès que le test
est réussi, l’alerte est donnée et les trois Britanniques à l’extérieur des
bâtiments peuvent être activés normalement.
Le reste de la garnison est dans les baraquements (et
vaquent à leur occupations quotidiennes). Ils ne peuvent être véritablement
activés qu’après avoir passer un tour complet d’activation pour s’équiper
rapidement.
Au prix d’une action, la porte du fort peut être fermée (ou
ouverte) de l’intérieur du fort par un régulier britannique.
*****
Pour ce scénario, il faut un fort en bois (ça tombe bien, j'en avais fabriqué un il y 10 ans).
Quelques arbres, un officier britanniques, 11 soldats réguliers du 50th, 6 civils, un lieutenant des compagnies franches de la marine avec 8 hommes de troupe, 11 miliciens et 10 indiens.
Deux soldats sont placés, chacun dans un tiers du fort...
...un troisième soldat, placé en hauteur, monte la garde.
Le reste de la garnison est dans les baraquements (et vaquent à leur occupations quotidiennes).
Fort Bull (une palissade entourant des entrepôts).
Les portes du fort sont ouvertes.
Les Franco-Indiens se ruent sur Fort Bull.
*****
Apéro ! avec des bières locales.
On en profite pour faire une petite flambée dans la cheminée; il fait un peu frais pour la mi-mai.
Des patates rissolées avec du poulet pour certains...
... du porcelet pour d'autres, du poulet et du porcelet pour le plus glouton !
Fromage, tarte aux fraises spéculos- mascarpone-citron.
Un café-dijo et c'est parti !
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Les Indiens qui veulent en découdre et les soldats des compagnies franches de la Marine sous le commandement du Lt de Léry
Les miliciens.
Premier test pour les Indiens: un huit !
Un peu plus et ils se mettaient à pousser des cris...
Tout le monde avance.
Le joueur Britannique met son garde "à l'affut" pour 1 point de commandement.
Déjà la deuxième horloge... le tour va être court.
à la course, ce sont les Compagnies Franches qui sont en tête.
Tout ce petit monde se précipite vers le fort.
Les Indiens passent devant mais restent toujours silencieux.
Pour trois points, le Britannique active son unité de réguliers pour faire un test (qui échoue).
Les Indiens se rapprochent du fort.
Un point de commandement pour mettre l'unité en vigilance et faire un test quand les Franco-Indiens se déplacent.
Enfin! le guetteur, du haut de sa tour de garde repère l'arrivée des Français.
L'alerte est donnée. Pendant que le reste de la garnison s'équipe dans les baraquements, la sentinelle se précipite vers la porte du fort.
L'Anglais active ses réguliers avec une carte qu'il avait gardée bien au chaud.
En quelques secondes la défense du fort est à pied d'oeuvre.
Les Indiens sont encore loin...
premier coup de feu depuis le fort.
Pan! un indien mort.
Activation des Indiens qui se ruent sur la porte du fort.
Les Britanniques réussissent in extremis à fermer la porte de Fort Bull.
Les Indiens se retrouvent à découvert, au pied du fort, la porte fermée.
Les civils s'activent ;
à part gesticuler, ils ne font rien de particulier et se regroupent à l'arrière du fort pour ne pas gêner les soldats.
La porte du fort est solidement défendue.
Fin du premier tour.
96 "Des retardataires arrivent sur le champ de bataille". A part un pauvre Indien, il n'y a pas eu beaucoup de pertes donc il n'y aura pas beaucoup de renforts.
Feu des soldats Anglais ! Encore un mort chez les Indiens.
Les Indiens sont en fuite suite au test de réaction.
Ils sont obligés de refaire un test de réaction.
Les Indiens sont en déroute...
Les soldats de la Marine arrivent devant les portes du fort.
63 "Les détonations rendent inaudibles les officiers"
Les Anglais en profitent pour recharger leurs mousquets.
Le Français ne peut pas jouer ses Indiens qui ont dérouté, ni ses Indiens qui attendent un moment propice pour passer à l'attaque.
Nouveau feu des soldats britanniques.
Quatre tirs, les autres sont encore derrière la porte.
Pan! encore un mort chez le Français.
Les miliciens arrivent.
Passage à vide chez les Anglais.
Les Français en profitent pour se ruer sur la porte.
Il leur faudra six marqueurs "hache" pour enfoncer la porte (même procédure que pour incendier un bâtiment).
Encore une activation des réguliers français.
Cette fois ils tirent sur les défenseurs du fort. Avec -4 de couvert solide, les Anglais ne sont pas inquiets.
Nouvelle horloge rouge: 36 "La poudre noire commence à manquer".
Les Anglais devront recharger une fois de plus avant de retirer.
Encore une activation des réguliers Français.
Ils commencent à défoncer la porte à coup de hache.
les miliciens arrivent.
Eux aussi jouent une seconde fois.
Les Anglais réussissent à recharger.
Les Anglais tirent à nouveau.
Le test de réaction est bon. Les Français tiennent.
Ils en profitent pour continuer à faire du petit bois avec la porte du fort.
Ils finissent le boulot et arrivent à 6 marqueurs "hache". La porte cède !
Les miliciens tirent ! Le couvert solide enlève 4 à la cible britannique.
Les soldats des compagnies franches doivent tester leur moral,
avec le -3 de la carte moral...
... c'est un recul.
La porte du fort est ouverte, les Français ont du reculer.
Ils lancent une nouvelle charge et réussissent à ébranler les Britanniques.
Test de moral pour les Britanniques!
c'est une fuite !
Les Français se lancent à la poursuite des fuyards.
Les Britanniques tiennent bon.
Nouvelle horloge rouge: 63 "Les détonations rendent inaudibles les officiers"
on a déjà eu la carte! Tout le monde est sourd !
Contre attaque anglaise.
Il y a de la fumée partout !
On n'y voit plus trop bien !
Nous décidons d'un commun accord de retirer les marqueurs fumée, tout en gardant à l'esprit que les fusils ne sont pas rechargés.
On y voit déjà plus clair...
Les réguliers Français ont perdu le combat et doivent se reculer.
Les miliciens s'apprêtent à rentrer dans le fort.
Les Indiens en réserve arrivent enfin. Ils ont vu que les Français avaient pénétrer dans le fort.
Pourtant la situation n'est pas terrible.
Les Anglais sont ébranlés. Les soldats des compagnies franches ont été exterminés. Il ne reste plus qu'un soldat avec le Lt Chaussegros de Léry, même si leur moral est bon et qu'ils tiennent lors de leur test de réaction.
Les miliciens profitent de la situation pour charger des Anglais ébranlés.
Ils s'enfuient.
Les miliciens se ruent sur les civils, et se cassent les dents. Ils ont deux pertes mais réussissent leur test de réaction.
Les réguliers britanniques chargent les miliciens canadiens qui sont repoussés en dehors du fort avec des lourdes pertes.
Le Français jette l'éponge.
Les Anglais sont vraiment trop forts !
Nous sommes loin du résultat historique, la tension a été forte tout au long de la partie, avec plein de rebondissements qui nous ont donnés des sueurs froides.
Résultat historique
Forces en présence259 soldats et miliciens
103 indiens | 111 hommes |
Pertes1 mort
2 blessés | 76 morts
35 capturés |
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