SAGA Normands contre Vikings

La version 2 de Saga permet de jouer des scenarii  beaucoup plus intéressants que ceux de la version 1.

Le nombre de tour limité empêche, comme auparavant,  le déroulement immuable des parties avec de la destruction totale des troupes, ne laissant à la fin de la partie, qu'un duel de chefs gros bourrins (même si il n'y avait pas toujours des chevaux). 


Ce dimanche, après une raclette au morbier, une tarte pomme-banane accompagnée d'une boule de crème glacée vanille puis d'un Cognac-cacolac, nous étions "benaize" et disposés à nous écharper, sans haine, juste comme ça, pour passer le temps...
Voici la relation d'un combat entre des Normands aux prises avec des Vikings qui n'ont vraisemblablement pas compris que contrairement aux Francs, les Normands de Robert les Ponges (dit Bob) savaient se battre et protéger leur territoire.

Le scénario est "changements de plans" !
(... moi qui aime bien quand un plan se déroule sans accrocs...)

Les troupes sont déployées à L de leur bord de table.
Le Viking déploie jusqu'au village, le Normand préfère rester au centre de sa zone de déploiement .

Le Normand déploie ses archers (levées) sur une colline.


Les guerriers à pied sont déployés sur une autre colline.
Entre les deux collines, se tient le Seigneur Robert et ses quatre gardes .

Un autre groupe de guerriers est déployé entre la colline et le bois.

Les guerriers à cheval sont déployés entre les deux parties du bois.

L'ensemble des Normands sont à portée de tir du village.

Les archers ont une vue imprenable sur le village.

Enfin, la dernière troupe montée se tient entre la colline et les rocailles.


Coté Viking, c'est toujours avec la rapidité du corbeau qu'un groupe de guerrier se déploie au plus loin de leur bord de table. C'est leur atavisme du raid qui ressort...
Les archers font pareil... (vite et rapide!)

Le deuxième groupe de guerrier fait de même. 
(C'est à ce moment que l'on constate que le village n'est pas exactement au milieu de la table).


C'est parti, pour le premier tour, il n'y a que trois dés d'activation. les vikings se déploient dans le village avec les restrictions de terrain.
Puis la première cavalerie normande s'élance.

Suivie de la deuxième cavalerie, de l'autre côté du village.

...et les archers envoient une volée de flèches sur le village.

fin du premier tour !

Deuxième tour, cette fois ci-les joueurs disposent de tous leurs dés saga.
Le joueur Viking sent bien qu'il est moins rapide et qu'il risque de se faire envelopper.

Pour Robert les Ponges, en plus de l'activation des troupes, c'est forcément tir de volée + blessure avec ses dés saga.

Les cavaliers contactent un groupe dans le village... 

...et lancent leurs javelots...

...ce qui commence à faire des trous dans la défense viking.

Puis après avoir frappé, c'est un repli avec une fatigue, pour ne pas être au contact de l'ennemi.
C'est la fameuse tactique du harcèlement.

Attention, les Vikings dans les rocailles se montrent menaçant pour les cavaliers qui sont à portée.

Les archers normands décochent leur traditionnelle volée; c'est une perte et une fatigue de plus pour les Vikings.

Les cavaliers, par leur présence, menacent les Vikings du village d'un lancé de javelot.


Troisième tour. (à la fin du tour, il faudra penser à faire le total des pertes).
Les Vikings se sont placés en position défensive dans le village.
Pour des fiers guerriers du nord qui ont l'habitude de faire des raids, cela ressemble plus à une bande de  rats pris au piège !

Les cavaliers normands en profitent et se mettent à portée pour envoyer leurs javelots.
Çà ne marche pas toujours, surtout quand le défenseur dispose d'une protection supplémentaire due au couvert.

Les gardes et le Seigneur Robert se lancent à l'assaut de la levée (thralls) qui viennent, dans leur tour, de  tirer (avec succès) sur les tirailleurs placés sur la colline 
(et qui leur pourrissent la vie depuis le début de la partie).

Robert et ses gardes (qui sont de vraies brutes) font un trou dans la défense des thralls qui doivent se replier.

De l'autre côté du village, la cavalerie continue son harcèlement.

Le groupe de sergent à pied arrive au contact et subit des pertes.

repli !

Les vikings sortent des rocailles et s'approchent des cavaliers.

Les berserkers, eux aussi s'élancent sur les cavaliers.

Les cavaliers décident de charger les bondis !
Le combat est gagné et ces derniers doivent se replier dans les rocailles.

Les chevaliers à pied continuent leur poursuite meurtrière des thralls.

Les tirailleurs normands sur leur colline, malgré deux pertes le tour précédent, continuent de "flécher" les bondis retranchés dans le village.

La combo volée + blessure fait encore des victimes et de la fatigue.

Les défenseurs du village arrivent à des niveaux important de fatigue.

Les sergents à cheval lancent une volée de javelot sur les bondis qui s'étaient replier dans le terrain rocailleux.

Contre tout attente, de l'autre côté du village, le groupe de hirdmen et le Jarl, décident de sortir du village et de charger les sergents à cheval.

Deux sergents y laissent leur vie !

Le reste des cavaliers se replie.

de l'autre côté les berserks chargent les cavaliers occupés avec les bondis.

Si deux cavaliers sont tués, côté berserks, c'est aussi deux morts.

Les défenseurs doivent se replier.
Ils sont poursuivis par les bondis, mais ces derniers, étant à pied, sont moins rapides et ne parviennent pas à les contacter.

Les bondis encore dans le village, bien que très fatigués, se lancent dans un ultime effort au contact des sergents à pied normands.

C'est du 1 contre 1 ! (six contre six)

deux pertes de part et d'autre...

c'est au défenseur de reculer.

Sixième et dernier tour.
Chaque joueur a déjà noté son nombre de points de massacre de la fin du troisième tour.
Chaque joueur note le nombre de points de survie de sa bande avant le sixième tour.
A la fin du sixième tour, chaque unité intégralement à L+M de son bord de table (c'est à dire dans la partie de table de l'adversaire) marquera des points de conquête. 
Chaque joueur est invité à bien se placer sans forcément faire des pertes supplémentaires chez son ennemi.

Pour les Normands déjà dans le bord de table viking, d'autres sentiments que ceux de la victoire les animent.
 C'est la vengeance qui les fait se jeter sur le berserk isolé, celui là même qui les a fait fuir
 au tour précédent.

L'image est un peu floue, mais l'histoire raconte que le viking, tout berserk qu'il est,"a mangé chaud !"

Les tirailleurs normands auraient pu, en prenant des points de fatigue, arriver sur la moitié de table adverse, mais ils préfèrent utiliser leur combo "volée + blessure".

et paf ! petite jubilation; un mort et une fatigue qui cloue l'unité au repos forcé.

Les sergents à pied reviennent vers le centre de la table.


Les cavaliers se mettent à l'abri de toute contre attaque viking.

Au centre du village, Robert et ses hommes tiennent leur position.

Les bondis se lancent à l'assaut des sergents qui viennent de liquider le dernier berserk.

à 2 contre 1 (6 contre 3) et avec une perte de chaque côté ...

... les sergents à cheval se replient dans le village (toujours dans moitié de table viking).

Attaque (de la dernière minute) du dernier groupe de bondis présent dans le village, 
sur les sergents à pied, qui se défendent bien, tuant un viking...

et les obligeant à se replier.

Le Jarl et ses hirdmen, sans adversaire proche, s'avancent pour se retrouver dans le côté de table normand.

Voilà ! c'est la fin du sixième tour de jeu et la fin de la partie.

C'est au Saigneur Robert, victorieux de cette bataille, que revient l'honneur d'écrire, avec le sang de ses adversaires, le récit mémorable de cette journée ! 



Figurines vikings et normands Essex miniatures 15 mm peintes par Maxson
Décors village peints par Matsouloulou.