M&T _ 4. Attaque du campement britannique.

Attaque du campement britannique.

Inspiré de la Bataille du Lac George du 8 septembre 1755, ce scénario nécessite de nombreuses figurines (environ 130).


Un groupe de Français avance silencieusement en trois colonnes sur le campement britannique.
(les réguliers sur la piste au centre,  dans la forêt, à droite et à gauche, les milices canadiennes et les indiens).
Alertés par des coups de feu dans la forêt, les Britanniques ont le temps de barricader leur campement avec des chariots, des bateaux renversés et des arbres taillés en bas…

 Les Français

- Lieutenant régulier (au centre) Jean Armand de Dieskau
- 8 fantassins du régiment de Languedoc (Réguliers)
- 8 grenadiers  du régiment de la Reine (Réguliers)
 
- Lieutenant des milices canadiennes (sur la droite) Jacques Le Gardeur, sieur de Saint-Pierre (même si historiquement il avait plutôt le commandement des Indiens).
- 20 Miliciens (miliciens)
 
- Chef indien (sur la gauche)
- 20 indiens Abénaquis (Indiens)
 
Les Britanniques

- 2 lieutenant provinciaux dont William Johnson
- 30 provinciaux du Massachusetts (Provinciaux)
- 30 provinciaux  du Connecticut (Provinciaux)
- 1 canon et 3 servants
 
- Chef indien Hendrick Theyanoguin
- 10 indiens Mohawks  (Indiens)

*****

Un groupe de Français avance silencieusement en trois colonnes sur le campement britannique.
- sur la piste au centre, les réguliers.

Sous le commandement de Dieskau, les Régiments de la Reine et du Languedoc ont fourni des soldats de ligne, mais aussi des grenadiers.
 

- à gauche, les indiens Abénaquis.


- à droite, les milices canadiennes.


Face à eux, les Britanniques ont disposé un canon pour couvrir la piste.

Des Provinciaux à droite du dispositif Britannique.

D'autres Provinciaux ont pris le temps de barricader leur campement avec des chariots.

Les Indiens avancent en premier, ...

... à travers la forêt.



Les troupes régulières avancent le long de la piste.


Le Français doit se séparer de la cartes artillerie (qu'il aurait bien aimé mettre de côté avec des points de commandement pour contrarier le Britannique).

troisième horloge: fin du tour
horloge rouge: 61 - "le sang des hommes est la liqueur dont s'enivrent les généraux"
- rien de particulier -

Un tour complet pour que les Indiens arrivent à portée de tir des Britanniques. 
 (il faudra modifier le scénario pour que ce moment arrive beaucoup plus tôt. Le Britannique s'ennuie à attendre et à passer son tour, même s'il se constitue une réserve de points de commandement et mettent de nombreuses unités en "Vigilance"... )


Les milices canadiennes avancent moins rapidement que les Indiens.



Les grenadiers et les lignards sont aussi à portée de tir, mais ils utilisent le terrain pour progresser.

Les Provinciaux ouvrent le feu sur les Indiens en lisière des bois.

Une partie des Indiens tentent de contourner les Provinciaux par la gauche.

Les Réguliers français s'avancent.

On en profite pour vérifier les règles du tir à grenaille (8" de long sur 4" de large).

Nouvelle horloge rouge: 20 - "des soldats remarquent un carré de terre meuble, assez instable"
- rien de particulier -

Le joueur Britannique joue sa carte artillerie et la place en "Vigilance" (à l'affût) pour 1 point.

Les Réguliers s'avancent (merci le Britannique) et rejouent sur une nouvelle activation (c'est la dernière carte du Britannique). Ils ouvrent le feu de part et d'autre de la pièce d'artillerie.


Les deux tests de moral sont réussi pour le Britannique. Les Provinciaux tiennent bon.

Troisième activation pour les Réguliers français. Ils chargent la pièce d'artillerie pourtant placée en "Vigilance".

C'est un carnage ! Les artilleurs effectuent un "Tir à grenaille".
Le Français réussi quand même son test de moral, malgré 4 pertes. Ce n'est qu'une fuite...

Les Indiens chargent les Provinciaux dans les bois.

L'autre groupe d'Indiens ouvre le feu sur les Provinciaux restés en plaine.

Ces derniers partent en fuite, démoralisés.

les Provinciaux ouvrent le feu sur les grenadiers français, qui perdent un homme, mais réussissent leur test de moral.

Une activation leur permet de lancer une charge...

... qui emporte le reste de l'unité de Provinciaux.

Les Provinciaux derrière les chariots en "Vigilance" ouvrent le feu sur les grenadiers victorieux et les éliminent.

La bataille est confuse.
Le Français a perdu son unité de Grenadier.
L'autre unité de Régulier français a été réduite de moitié, mais a été ralliée.

De son côté le Britannique a perdu une unité de Provinciaux et deux autres unités de Provinciaux sont en déroute.

Un groupe de Provinciaux se ressaisi et se met en protection à la droite du campement britannique.

Les Provinciaux les plus à gauche se rapprochent de la route.


Ils s'activent une nouvelle fois pour faire feu sur le dernier groupe de Réguliers français.

Deux morts !

Test de moral raté!

Le Baron Dieskau se retrouve bien seul.

Les Miliciens sont à portée de tir des Indiens Mohawk.

A l'autre bout du champ de bataille, les Provinciaux sont à portée de tir des Indiens Abénaquis.

Le deuxième groupe d'Indiens Abénaquis sont tout frais.

Tout comme les Provinciaux qui gardent le campement.

Une troisième horloge rebat les cartes.
Les adversaires se mettent d'accord pour mettre fin à la partie.

Ainsi se termine "l'attaque du campement britannique".

19 pertes côté Britannique.

16 pertes côté Français.

Nous ne sommes pas loin du résultat historique:
Commandants
Jean Armand Dieskau
Jacques Le Gardeur, sieur de Saint-Pierre †
William Johnson
Hendrick Theyanoguin †
Forces en présence
1 500 hommes2 200 miliciens
300 Mohawks
Pertes
132 à 149 morts
163 à 184 blessés
27 prisonniers
154 à 223 morts
103 à 108 blessés


Le camp n'a pas été pris et malgré la supériorité numérique des Britanniques, les pertes française sont légèrement inférieures aux pertes ennemies.

"La tentative d’embuscade,infligea de lourdes pertes à l’ennemi réussissant ainsi à arrêter l’invasion prévue ; car le but de William Johnson était de capturer ou détruire le fort Saint-Frédéric et il échoua.

Non seulement le fort Saint-Frédéric est resté intact mais les franco-canadiens purent construire le fort Carillon dans les semaines qui suivirent.

Au printemps 1756 une trentaine de canons étaient opérationnels pour faire face aux Britanniques.

Pour les Anglais, cette bataille est considérée comme une grande victoire, alors qu’il ne s’agit que d’un succès tactique."


Avec autant de figurines, il va falloir faire d’autres marqueurs de tir...

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Après la bataille, le traditionnel repas de la Paix.

Au menu, T-bones au barbecue et légumes à la plancha...

... après un bon apéro (où on a testé plusieurs whisky).


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